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Internet dans la stratégie d'entreprise

Business et Internet

Etymologie
Histoire
Quelques chiffres
Quel business ?
Secteurs révolutionnés
Avantages
Contraintes, risques
Perspectives
Conclusion
Liens et sources



Etymologie

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Business, mot anglais qui signifie le commerce, les affaires. Plus généralement, toutes façons de faire de l'argent.

Internet, acronyme de langue anglaise pour Interconnected Networks, signifiant Réseaux Interconnectés.

Histoire

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Quelques dates importantes :

Néolithique.
-9000 Naissance de l'économie de production avec l'apparition notamment de la sédentarisation, de l'agriculture et de l'élevage en Asie.

Age du bronze.
-3000 Premiers échanges commerciaux maritimes en Méditerranée.
-1500 Utilisation de cauris comme moyen d'échange. Jusque là le commerce était limité au troc, les petites communautés vivant surtout en autarcie.

Age du fer.
de -1000 à -600
Apparition de la monnaie en Chine, en Mésopotamie puis en Grèce.

Moyen age.
10e En Chine, première émission par le gouvernement de papiers-valeurs à l'origine du billet de banque.

Révolution industrielle.
19e Mécanisation et chemin de fer apparaissent en Angleterre.
1876 Le brevet du téléphone est déposé par l'Américain Graham Bell.
1938 Premier ordinateur.
1969 ARPANET, première connexion d'ordinateurs en réseaux, usage militaire. Ancêtre d'Internet.

années 70
Adoption du standard EDI (Electronic Data Interchange) permettant la transmission de commandes, de factures et d'ordres de livraison sur des réseaux généralement privés.
Invention au PARC de Xerox de la souris, des fenêtres, des menus déroulants ainsi que du réseau local Ethernet.
1974 Invention de la carte à puce par le Français Roland Moreno

années 80
1981 IBM lance le PC.
1989 Invention du WWW au CERN par le Britannique Tim Berners-Lee
1993 Naissance du commerce électronique. Version alpha du navigateur Mosaic, première interface graphique permettant au non-spécialiste de surfer sur Internet.



Quelques chiffres

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Mio = million, Mia = milliard

78,3% des statistiques sont fausses déclarait un statisticien.

60 Mio de personnes dans le monde avaient accès à l'Internet en juillet 96, 90 Mio en juillet 97, 151 en janvier 99, 380 fin 2000 et 459 au printemps 2001.

90% des étudiants américains se connectent une fois par jour, au moins.

25'000 sites en janvier 96 (comme le Minitel), 299'000 en juillet 96, 1.2 Mio en juillet 97, 2.8 Mio en juillet 98, 4.9 Mio fin 99 et 7.4 Mio fin 2000.
Notez bien que les pages personnelles ne sont pas prises en compte, xoom.com en héberge 4.5 Mio et geocities.com 2.5 Mio à eux seuls.

200 Mio de pages en septembre 97 et une estimation de 2 Mia début 99.

60% du trafic est assuré par les entreprises.

284 Mia de $, c'est le montant des transactions en ligne pour l'année 2000, dont 33 Mia pour le B2C.
Pourtant d'après les experts, ces montants sont fortement sous-estimés puisque Cisco déclarait à lui seul un chiffre d'affaire de 7.9 Mia de $ sur le web en 1999 (ce qui représentait 65% de son CA). Le courtage en ligne pour la même année se montait à 145 Mia de $.

Aux USA en 2000, seul 3% des voitures se sont achetée en ligne, mais selon le cabinet JD Power, Internet aurait été utilisé dans le processus d'achat dans 40% des cas.

(Sources : Forrester Research, Gartner Group, Matrix Information Service et NUA)

Selon un sondage Taylor Nelson Sofrès réalisé dans 36 pays européens, américains et asiatiques, 15% de l'ensemble des internautes (contre 10% un an auparavant) ont acheté en ligne au cours du mois précédent.

Répartition des sites publics dans le monde par catégories (source OCLC octobre 2001)

Catégories
%
Information
15.5
Services professionnels, scientifiques et techniques
14.2
Autres services
12.8
Commerce
11.8
Industrie
8.5
Education
6.6
Culture et loisirs
4.7
Alimentation et autres biens de consommation
2.8
Immobilier
2.3
Finance et assurance
2.1
Autres
9.6
Non identifiés
9.1
 
100

En cumulant les principales catégories liées directement au business, commerce, industrie, alimentation, immobilier et finances, on arrive à presque 30%. Ceci sans compter les liens indirects qui rentrent à un moment ou à un autre dans le processus d'achat.
exemple : recherche d'information sur un produit, recherche du meilleur prix.



Quel business ?

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Sur Internet, on peut différencier principalement 2 types de commerce :

B2C
Business to Consumer, littéralement du Business au Consommateur, commerce électronique direct entre une entreprise et son client. Probablement le plus visible et le plus médiatisé car il change radicalement nos habitudes commerciales.
Pour l'an 2000, le montant des achats en ligne est estimé à 33 Mia de $.

B2B
Business to Business, toutes les opérations commerciales électroniques entre entreprises, ainsi qu'entre entreprises et fournisseurs.
Aujourd'hui encore, la grande majorité du commerce se fait encore avec EDI. Pour 2000, le montant des transactions était encore 14 fois supérieur à celui du commerce sur Internet. Cependant les coûts et les standards le rendent difficilement accessible aux PME, jusqu'à 50'000$ pour l'ajout d'un nouveau partenaire dans le dispositif.
Selon les experts, la parité devrait être atteinte en 2003, 30% du trafic EDI sera effectué sur Internet. (source Gartner Group)

Quels business ? deux familles se dessinent, les produits et les services que l'on peut diviser encore. Les produits matériels ou immatériels; les services traditionnels ayant migré sur Internet et les services créés par Internet.
Quelques exemples (liste non-exhaustive):

Produits matériels :

CD, livres, fleurs, habits, matériel informatique, alimentation, ...

Produits immatériels :

Logiciels, images, données, son, vidéo, sexe, jeux, gambling, information, ...

Services traditionnels :

Banques, assurances, opérations boursières, santé, TV pay-per-view, formation, loisirs, voyages, publicité, sondages, ...

Services Internet :

FAI, hébergement, DNS, stockage, traitement des informations, ...



Secteurs révolutionnés

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On peut raisonnablement penser que la majorité des secteurs commerciaux ont été, sont ou seront touchés de près ou de loin par Internet. La révolution technologique en marche peut se comparer à celles apportées en leur temps par l'arrivée du chemin de fer, de l'électricité ou du téléphone. Cependant la pénétration d'Internet dans la population mondiale a été la plus rapide jusqu'alors. Jamais une technologie ne s'était répandue aussi vite, pour atteindre les 30 millions de personnes; l'automobile a mis 40 ans, Internet 5 ans seulement.

D'un point de vue interne, chaque entreprise devra à terme revoir son organisation autour des flux d'information. Informatisation des processus et des documents (work-flow et data-flow).

Pour le B2B les relations seront à repenser également :
Partage d'informations.
Automatisation des relations entreprise-fournisseur.
Suivi des commandes et des livraisons.
Alliance et partenariat.
Soumissions et appels d'offres.

Le B2C ne sera pas en reste :
Redéfinition de la stratégie et des cibles. Quel client, quel créneau ?
Catalogue et commande on-line.
Vente directe au consommateur.
Personnalisation du produit.
Suivi des commandes et des livraisons.
Assistance pour la recherche de produits, de services et de prix.
Traitement des données collectées sur le client.
Mode de paiement.
Service après-vente.

Les services traditionnels devenus on-line :
Traitement des données.
Sécurité.
Vente et distribution.
Technologie de pointe pour répondre à la demande de performance.

Les nouveaux métiers :
Infogistique, informatique et logistique.
Infomédiaires, les nouveaux intermédiaires qui remplacent d'anciens chaînons, dont la fonction est l'aide au consommateur.

Et les autres ?
Il est encore quelques secteurs qui restent très perméables à Internet, soit par méconnaissance ou tout simplement parce qu'il n'apporte que peu de plus-values à une activité.
Il faudra toujours se déplacer chez le coiffeur, Internet ne pourra pas grand chose pour le maçon construisant son mur, etc…



Avantages

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Globaux :
Retombées technologiques dues aux futurs besoins du commerce on-line.
Stockage, vitesse de calcul, débit, sécurité.

Client :
Collecte d'informations aisées depuis le domicile pour un produit ou un service.
Recherche du meilleur rapport qualité prix.
Suppression des intermédiaires.
Fabrication sur mesure.

Entreprise :
Idem que pour le client.
Visibilité permanente.
Accessibilité maximale.
Gestion de stock.
Production sur demande.
Réduction des coûts et des délais.



Contraintes, risques et inconvénients

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La sécurité des transactions.
Tributaire des performances technologiques.
Perte de contact avec le client.
Violation de la protection des données personnelles et de la sphère privée.
Déshumanisation des relations commerciales.
Standardisation des produits et des services selon les goûts et les besoins de l'internaute consommateur lambda.



Perspectives

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Avec l'arrivée de l'Internet dit 'nomade', il est fort probable que d'ici peu nous assistions à l'ère du Tout-Internet, à chacun, à chaque chose sont IP. Dans les laboratoires et instituts de recherche on planche déjà sur la simulation du goût, de l'odorat et du toucher. Demain la fibre optique sera à nos portes et les possibilités d'utilisation de l'Internet n'auront bientôt plus de limites. Il est certain que le Business saura s'approprier et faire usage des nouvelles technologies.

L'avènement des VPN (Virtual Private Network), devrait permettre à terme une plus grande utilisation de l'Internet par EDI. Faible coût, confidentialité, intégrité, authentification des messages et des transactions par cryptage et signature; certains parlent déjà de 'EDI light'. C'est assurément une solution promise à un bel avenir dans le B2B, spécialement pour les PME.

Assisterons-nous à une guerre commerciale entre les traditionnels et les 'on-line' ? des boycottes ? Ces deux secteurs sont-ils cloisonnés ? A chacun son produit, à chacun sa clientèle ?
Il semble que les acteurs des B2B et B2C aient intérêt à se diriger vers la collaboration.
Collaboration qui est déjà une réalité dans certains secteurs :
Contenant et contenu pour l'info et le divertissement.
Partenariat entre les fabricants et des services de livraison.

Demain, grâce au réseau des réseaux mon épicier sera chinois, mon tailleur indien, mon boulanger français, mon avocat américain, mon banquier suisse… ou peut-être pas.
Rien ne remplacera la relation de proximité avec la petite dame du kiosque, mais quel bonheur que de s'éviter le cauchemar des courses du samedi au super-marché ou de se faire livrer cette boite de cigares cubains que j'aurai au préalable testés sur mon simulateur de goûts et d'odeurs…



Conclusion

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Nous ne sommes bien évidemment qu'au tout début de la relation très profitable entre le commerce et Internet, certains diraient même la préhistoire. Dans un monde en continuelle évolution, tant politique, culturelle, que commerciale, bien malin qui peut prédire avec exactitude comment sera régie la société du futur, même proche.
Quoiqu'il en soit le couple Business et Internet est devenu une réalité, pour le meilleur et le pire.
A nous de faire d'Internet un outil adapté à nos besoins.



Liens et sources

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Liens :

Mondex - L'histoire de la monnaie
Echanges commerciaux
Une chronologie
Le commerce électronique
Infogistique
La nouvelle économie
Le journal du Net - Les chiffres clés
Internet et entreprise, mirage ou opportunité?

Sources :

Forrester Research
Gartner Group
Matrix Information Service
NUA
Taylor Nelson Sofrès
OCLC

e.antonelli

webdesign: studioalpha.ch
dernière mise à jour : 29 11 2001 12:31:33 
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